Luberon

Faire à vélo le Luberon par des chemins de lavande

Du haut pays de Giono à la basse vallée de la Durance, une vélo-route provençale prenait déjà en enfilade quelques-uns des plus beaux sites et des plus charmants villages du Vaucluse. Depuis l’an dernier, elle « boucle la boucle », sur 250 km de piste pour vélos et vélos électriques… Circonvenant entièrement le pays du Luberon, si bien décrit par Peter Mayle.

Avec ses nombreux dénivelés, sa forte fréquentation touristique et son soleil généreux, le Luberon ne paraît pas être à priori l’endroit idéal où proposer de longs circuits cyclables. La quasi-totalité de la Provence en est d’ailleurs presque entièrement dépourvue ! L’opération réalisée en Vaucluse sous l’égide et sur le territoire du Parc naturel régional du Lubéron n’en paraît que plus méritante. Depuis 1996, une vélo-route d’une centaine de kilomètres entre Cavaillon et Forcalquier. Complétée depuis peu d’un « retour » de 140 km via Lourmarin. Ceci a permis à des milliers de « nouveaux touristes » d’apprécier enfin à un autre rythme que celui de la voiture l’une des plus belles régions et l’un des plus charmants chapelets de villages qui soient.

Des parcours cyclables du Luberon, parfaitement signalés et étudiés

Aucun risque de se perdre, sur toute sa longueur, le jeu de piste du « Luberon à vélo » est balisé d’une signalétique simplifiée. Cela dispense pratiquement d’avoir à consulter la carte. Peu importe aussi par quel bout l’on prend le circuit. S’il « descend » légèrement de Forcalquier à Cavaillon, son profil a été étudié pour limiter au maximum les dénivelés… Ceux-ci ne dépassent jamais plus de 200 m pour une étape d’une journée. Le fil conducteur du circuit cyclable, on l’aura compris, est ici une vélo-route. C’est-à-dire un itinéraire balisé enchaînant simplement une série de routes secondaires et prenant soin de rester sagement à flanc de montagne ou de colline. La seule solution viable, en fait, pour éviter les Importants dénivelés que l’on devrait assumer si l’on avait à regrimper sans cesse, du fond de la vallée, à l’assaut de chaque village perché !

Ne pas oublier sa propre sécurité

Le balisage et les moyens mis en œuvre pour la sécurité générale ne font pas tout. Il est nécessaire de comprendre que faire du vélo sur les routes n’est pas sans risques. Il est impératif de prévenir les chutes ou les chocs avec d’autres véhicules. Le port du casque devrait être obligatoire pour tous les cyclistes… Même s’il l’est pour les enfants de moins de 11 ans. Il faut aussi penser à signaliser sa présence aux autre utilisateurs des voies de circulation. pour cela, le port d’un gilet de signalisation à LED semble très judicieux… Car il informera les autres des intention du cycliste…

La distance idéale de chaque étape ?

25 à 30 km au plus. Ce qui laisse du temps pour effectuer à son rythme le parcours du jour, s’arrêter quand on veut. Et visiter, musarder, flâner, en touriste pas pressé. Le nez en l’air plus souvent que dans le guidon. Cette attitude sera facilement intégrable avec un vélo électrique Urbanbiker de type Viena. Sans effort, les randonnées deviendront des moment de détente et de convivialité sans précédent… Pour oublier les tracas de la vie courante.

Cadeau visuel et olfactif du voyage en Vaucluse, le lavandin tapisse de mauve le pays de Simiane et de Saint-Christol, jusqu’au versant sud du Grand Lubéron.